On entend parler de veille à tout va. On dit que c’est utile, que c’est un gain de temps mais on ne dit pas comment la faire. Poussin vous dévoile ses petits secrets pour être plus performant. Commençons par le début, une veille qu’est-ce que c’est ? Une veille, c’est une recherche d’information non-stop pour se tenir au courant de toutes les informations pertinentes concernant un ou des sujets précis vos concurrents, vos clients, votre domaine d’activité… Définir En fonction de votre besoin et de votre domaine d’activité, il est nécessaire de délimiter et de hiérarchiser les sujets selon leur degré d’importance. Quelques questions sont à se poser telles que à qui s’adresse cette veille ? Pourquoi me sera-t-elle utile ? Identifier Tout d’abord, on vous conseille de vérifier si votre collègue n’a pas les infos dont vous avez besoin oui oui, ça nous est déjà arrivé de chercher pendant un bout de temps alors que les infos étaient déjà en stock. Si elles n’existent pas, il faut les chercher ailleurs. A partir de ce moment, il est nécessaire d’identifier les sources qui permettront d’obtenir des informations fiables et pertinentes. Il est primordial d’identifier la nature de l’information que vous souhaitez des données chiffrées, des articles, des études… Les sujets qui constituent votre veille permettront de vous orienter vers des revues professionnelles, des études qualitatives et quantitatives, des annuaires professionnels… Collecter Il existe deux façons de collecter une information la recevoir méthode push ou la chercher méthode pull. Recevoir directement une information permet d’optimiser son temps. Pour cela, créez des alertes sur des sites qui vous intéressent ou abonnez-vous à des newsletters pour recevoir des informations directement sur votre boîte mail ! Vous pouvez également vous inscrire sur des lecteurs de flux Google Reader, Netvibes qui vous donneront la possibilité de lire des formats RSS. A partir de simple mots clés, l’information est réunie sur une seule page, ce qui apporte un gain de temps conséquent. Analyser Parmi toutes les informations que vous avez pu récolter, il s’agit là de les traiter. Traiter l’information c’est avant toute chose se baser sur des critères propres à votre veille fiabilité, actualité, pertinence…. Les informations qui sont en votre possession sont désormais prêtes à être utilisées. Diffuser Cette étape annonce la fin de votre veille. Il est question ici de mettre en forme les résultats obtenus et de les valoriser pour qu’ils soient utilisables par les personnes concernées par cette veille. Vous êtes maintenant fin prêt pour effectuer une veille utile et optimiser votre temps au maximum !
Unenaissance sous les bombes. Mais dans la nuit du 23 au 24 février, Manuella entend une première explosion, puis 15 minutes après, une deuxième. Tatiana, leur coordinatrice sur place, lui envoie un message : « Poutine a déclaré la guerre 😠». Malgré le danger, le couple s’organise pour rester en Ukraine jusqu’à la naissanceLa Croix Comment se caractérise l’état de veille ?Françoise Le Corre Je dirais que l’état de veille est celui d’une conscience un peu flottante. Ce n’est pas une conscience immédiatement rationnelle, décisionnelle, explicative. Elle n’est pas cadrée comme la conscience de plein jour. La veille est à la fois une présence, une disponibilité et une attention très ouverte à l’inconnu.→ RÉCIT. Les bonnes fées de Victoire, née prématurée d’une mère dans le comaQuelles sont les sensations et les émotions liées à cet état ?F. Le C. La veille commence toujours par un moment d’intimidation, un frémissement tout intérieur, car elle est comme une effraction sur la nuit. Les espaces vides, même familiers, prennent des formes insolites. On aurait presque l’impression que les choses nous regardent dans le silence. L’immobilité apparente de ce qui nous entoure n’est pourtant qu’une illusion de début. Des bruits surgissent, autres que ceux de la journée, quelquefois inquiétants. Le veilleur éprouve parfois la sensation d’être un intrus. Il doit apprivoiser ce temps d’exception.→ À LIRE. Dieu ne nous abandonne pas à la nuit »Quelles sont les qualités du veilleur ?F. Le C. On veille avec tout ce que l’on est, nourri de son histoire, de tout ce qui nous a façonnés dans le passé nos joies et nos épreuves subies et surmontées, nos échecs et nos réussites, nos humiliations et nos réconforts… On veille de tout son être. On ne peut pas se contenter de se prêter. C’est bien je » qui est là . Ainsi, la veille ne se confond pas avec le travail de la nuit. Elle n’est pas un emploi, même quand elle survient dans un cadre devait y avoir une qualité du veilleur, ce serait l’humilité. Le veilleur ne peut pas être un arrogant ou un fanfaron, et penser qu’il sait les choses à l’avance. Il doit être capable d’improviser dans des situations éventuellement très difficiles. C’est pourquoi il doit être là , totalement disponible. La nuit impose au veilleur une précaution, une sagesse, une progressivité dans l’action que le jour faible peut veiller le fort la veille est-elle subversive ?F. Le C. La force ne sert effectivement à rien dans la veille. Comme l’écrit le philosophe Alain Hercule dormant peut être gardé par un enfant bien éveillé. » Le vieillard peut aussi veiller l’homme jeune et vigoureux. Il en va de même pour l’homme simple, celui qui n’a pas les mots… La veille renverse les fond, elle dévoile que tout homme est vulnérable, car tout être a besoin de dormir. Dans la veille, la puissance n’est pas déterminante. En même temps, la présence qu’on offre dans la veille donne parfois un sentiment de puissance, que l’on peut relier à une intime fierté de répondre présent ». Mais c’est une puissance pandémie nous invite-t-elle à une forme de veille ?F. Le C. La pandémie nous oblige plutôt à la vigilance constante. Il faut tout le temps faire attention, être prêt à l’alerte. Cette espèce de tension qui caractérise la vigilance va tout à fait avec l’état d’excitabilité qui caractérise notre société, où on ne débranche » jamais on ne dort que les yeux mi-clos et la veille n’est jamais complète. On n’est jamais dans l’abandon du sommeil. Paul Valéry a écrit que le sommeil va avec la capacité de se désintéresser. La formule paraît aujourd’hui difficile à entendre, voire choquante. Nous n’arrivons plus à lâcher prise, à nous absenter.→ TÉMOIGNAGES. Au quotidien, ils veillent sur les autresFaudrait-il réintroduire une part de veille dans nos vies ?F. Le C. Il faudrait surtout réintroduire une part de sommeil ! Rires. Aujourd’hui, on n’abandonne plus jamais ni les soucis ni la vigilance. Je crois que l’espèce de lassitude immense et collective qui s’installe dans notre société s’explique par un trop de vigilance. Sans doute faudrait-il remettre la vigilance à sa place. Pour cela, on peut commencer par veiller sur soi, en habitant l’interstice entre l’action et le sommeil. La veille peut alors être un moment pour récupérer la vérité de soi-même et de son existence, avant de plonger dans le quoi la veille est-elle spirituelle ?F. Le C. Elle l’est de bien des façons par une certaine qualité d’attention. C’est une attention donnée, dans laquelle l’autre ou les autres sont très présents. Une présence offerte est déjà spirituelle. Elle l’est encore par la prise en compte de sa propre vulnérabilité. Qui n’a senti comme c’est difficile parfois de durer pendant la veille ? Et puis elle casse les certitudes, elle ouvre des brèches. Elle appelle à ne pas se contenter de ce qu’on croit est une fête de la nuit. Invite-t-elle à une forme de veille ?F. Le C. C’est plus qu’une invitation. C’est presque une convocation, de l’infime et de l’immense, de la nuit qui porte la lumière. Ce qui est tout petit remplit l’univers. Le cœur pressent cette fête inimaginable, il pressent un peu seulement, sinon il éclaterait. Alors il veille. Et s’émerveille.. 400 210 275 481 229 255 162 311