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L'avis de notre Pharmacien sur le Daflon 1000 mg Vous connaissez bien le Dfalon 500 mg dont l'indication est la prise en charge des jambes lourdes et des crises hémorroïdaires. Pour ces deux indications différentes, deux posologies différentes sont à respecter. La posologie la plus forte étant donnée dans la prise en charge d'une crise hémorroïdaire. Cette toute nouvelle présentation du Daflon permet une prise facilitée non plus de 2 comprimés comme avec le Daflon 500 mais 1 comprimé 3 fois par jour pendant les 4 premiers jours puis 2 comprimés par jour les 3 jours qui suivent. Ce médicament est réservé à l'adulte. Si les symptômes ne cèdent pas rapidement, je vous conseille de consulter votre médecin pour un examen proctologique. Les saignements anaux ne sont pas anodins, si les crises d'hémorroïdes se répètent ou si les saignements sont récurrents, parlez-en à votre médecin. Evitez les plats épicés, la prise d'alcool, la station debout prolongée et pratiquez une activité physique régulière. Traitez une constipation si vous en présentez une en apportant des fibres dans votre alimentation et buvez suffisamment d'eau. Pensez à surélever les pieds de lit pour favoriser le retour veineux et éviter les vêtements qui serrent la taille portez des bretelles plutôt qu'une ceinture et privilégiez les vêtements plus amples. Mesdames, évitez le port de talons eau et la station debout statique trop longue. Comment fonctionne le Daflon ? Le Daflon est un vasculoprotecteur qui agit sur les capillaires sanguins. Il agit en augmentant la tonicité des petits vaisseaux et empêche donc au sang de stagne en bas de la jambe. Cette stagnation est en effet favorisée par le phénomène évident de gravité lors d'une station debout prolongée. Une position allongée avec les jambes surélevées permet de soulager la gêne ressentie. Le Daflon agit aussi au niveau microcirculatoire en augmentant la résistance des capillaires à la pression et en normalisant la perméabilité de ces micro-vaisseaux. En effet, si les petits vaisseaux sont plus perméables, les tissus voisins s'infiltrent plus facilement d'eau et l'œdème apparaît. Les chaussettes de contention Elles sont indispensables dans la prise en charge des jambes lourdes et œdémateuses. Il convient de les porter tous les jours et de les laver tous les jours afin qu'elles retrouvent tout leur pouvoir compressif. Vous pouvez les laver à la main à l'eau froide et savonneuse ou en machine avec un programme de lavage à 30°C mais sans adoucissant. De nombreuses solutions sont offertes pour vous aider à l'enfilage comme l'enfile-bas Rolly par exemple. Si vous ne disposez pas de cet objet, vous pouvez utiliser la technique d'enfilage la plus pratique et la plus utilisée qui consiste à enfiler la chaussette sur votre main en prenant soin de placer le talon de la chaussette au niveau de la base de la paume de la main. Retirer ensuite la chaussette en la prenant par sa base haute jusqu'au niveau du poignet ; elle se retrouve donc partiellement à l'envers. A ce stade retirez la chaussette de votre main en prenant soin de ne pas la retourner. Vous pouvez alors enfiler votre pied plus facilement dans la partie la plus difficile de la chaussette, le pied en lui-même avec le passage du talon. En ce qui concerne les chaussettes, il faut que le bord supérieur s'arrête en haut su mollet et ne recouvre pas le genou. La chaussette doit être placée correctement, sans torsion ni pli et le talon doit être placé au bon niveau anatomique. Les premières fois que vous portez des chaussettes de contention ne sont pas forcément très agréables mais le bienfait du port de compression veineuse se fait rapidement sentir. Pensez à bien hydratez votre peau après le retrait pour éviter un dessèchement de la peau. Autres mesures pour soulager la crise hémorroïdaire L'application d'une source froide au niveau de la région anale peut soulager la douleur violente liée à l'inflammation locale. Attention à ne pas appliquer de la glace directement sur l'anus pour ne pas engendrer de brûlures. Un bain de siège peut lui aussi soulager localement la douleur. Dans le cas d'une crise hémorroïdaire ou d'une fissure anale, l'émission de selles peut être très douloureuse. Il est donc conseillé de prendre un laxatif doux qui permet de ramollir les selles et rend la défécation plus facile et moins douloureuse. Certains aliments sont susceptibles en effet de favoriser l'apparition d'hémorroïdes. Les épices, l'alcool, le café sont notamment réputés pour aggraver les crises hémorroïdaires. De même tous les aliments qui ralentissent le transit et donc favorise la constipation avec des selles plus dures, peuvent favoriser leur survenue. Autres conseils Quelques habitudes sont à adopter pour limiter l'intensité ou la survenue de crises hémorroïdaires - Prenez des douches ou bains tièdes plutôt que chauds. Cela évitera une dilatation des vaisseaux. - Suspendez quelques jours la pratique de vélo ou d'équitation - Evitez les vêtements serrés ou le port de ceinture - Portez des bas de contention afin d'améliorer le retour veineux et limitez la station debout et statique prolongée - Luttez contre la constipation en buvant assez d'eau et avec un apport de fibres suffisant dans l'alimentation. - La prise de veinotonique et/ou veinoprotecteurs comme le Daflon pendant la crises et en prévention peut vous aider à soulager les crises et limiter leur survenue. 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La nature est comme le joueur de viole dont la musique conduit et règle les danseurs nous, médecins et chirurgiens, nous sommes les danseurs et nous devons danser en mesure quand la nature joue de la viole.» Henri de Mondeville [1] Introduction La radiothérapie occupe une place grandissante dans le traitement des cancers des organes pelvi-périnéaux. Malgré les précautions apportées à sa réalisation, des complications locales peuvent survenir, liées aux effets des radiations ionisantes sur les tissus. Le rectum est tout particulièrement exposé en raison de sa position fixe dans le pelvis. Deux types de complications rectales ont été ainsi décrits. Elles diffèrent selon leur chronologie de survenue et leur évolution. Pendant la radiothérapie, ou durant les jours suivant son arrêt, plus de la moitié des patients ont des lésions superficielles, concernant surtout la muqueuse. Elles se manifestent essentiellement par des exonérations impérieuses, des épreintes et des douleurs. Ces rectites précoces coup de soleil rectal» sont en général transitoires et régressent spontanément en quelques semaines, sans séquelle fonctionnelle. Elles n’imposent l’arrêt momentané du traitement que dans moins de 1% des cas. Du reste, elles sont mal connues des gastro-entérologues car leur prise en charge est assurée dans la majorité des cas par les radiothérapeutes. En revanche, des rectites tardives, plus profondes, intéressant toute l’épaisseur de la paroi digestive, concernent au premier chef les gastro-entérologues. Elles surviennent jusque chez 20% des patients, en général entre 6 et 24 mois après la radiothérapie, mais parfois au-delà de dix ans. Leurs manifestations cliniques principales sont des exonérations répétées et impérieuses, un ténesme, des faux besoins glaireux et, surtout, des saignements. Ces saignements peuvent s’avérer invalidants par leur inconfort clinique et leur retentissement hématologique, pouvant nécessiter une supplémentation martiale, voire des transfusions globulaires. De surcroît, leur histoire naturelle est fluctuante et imprévisible mais leur arrêt spontané semble peu fréquent, en particulier lorsqu’ils sont importants [2-4]. Cette mise au point a pour but de rappeler les principaux traitements disponibles à ce jour dans ces rectites radiques chroniques hémorragiques et de déterminer leur place réelle en pratique. En revanche, nous n’aborderons pas le traitement chirurgical car il est difficile en raison de l’importante fibrose du tissu radique et dangereux en raison du risque de reprise du processus radique. Il ne doit donc être proposé qu’en dernier recours après l’échec des diverses thérapeutiques qui vont être détaillées et/ou dans le cadre particulier des sténoses et fistules ano-recto-génito-urinaires invalidantes [2-4]. La physio-pathologie La physio-pathologie des lésions radiques chroniques est complexe. Elle fait notamment intervenir une artérite oblitérante progressive et la constitution d’une fibrose interstitielle atteignant toute l’épaisseur de la paroi rectale. Les lésions ischémiques, ainsi induites, sont chroniques et irréversibles. De surcroît, elles peuvent continuer à évoluer pendant des années après la radiothérapie, avec une possible tendance à l’extension. Elles génèrent une néovascularisation superficielle sous la forme de télangiectasies muqueuses qui sont responsables de saignements. Des ulcérations peuvent également se manifester par des saignements, voire s’étendre en profondeur, au-delà de la musculeuse, et se fistuliser. La fibrose entraîne enfin une rigidité pariétale et peut conduire à une sténose de la lumière digestive [2-4]. Les facteurs de risque Le risque de survenue de ces rectites chroniques augmente avant tout avec la dose d’irradiation administrée et la dose-seuil serait de 45 grays. Le risque est également influencé par le volume irradié, le mode de radiothérapie irradiation externe ou curiethérapie, le fractionnement dans le temps et l’étalement de la dose. De même, une rectite radique précoce sévère, ayant induit une nécrose tissulaire, pourrait être la cause directe de survenue d’une rectite tardive chronique. Un geste chirurgical abdomino-pelvien, l’administration concomitante d’une chimiothérapie, une surcharge pondérale, le diabète sucré, l’hypertension artérielle, l’athérosclérose, l’âge vieillissement tissulaire et/ou une possible hypersensibilité aux radiations ionisantes d’origine génétique seraient aussi des facteurs possiblement aggravants [2-4]. L’aspect endoscopique L’aspect endoscopique de la paroi rectale est variable. La muqueuse peut être dépolie, blanchâtre et parsemée de télangiectasies prenant l’aspect de néovaisseaux plus ou moins réguliers, dilatés et fragiles. Elle peut également être congestive, friable et hémorragique au moindre contact. Dans la plupart des cas, cet aspect endoscopique est suffisamment évocateur du diagnostic de rectite radique chronique pour que les biopsies soient inutiles. D’autres lésions peuvent être associées comme des ulcérations, mais aussi une sténose, une microrectie et/ou des fistules ano-recto-génito-urinaires [2-4]. Le diagnostic différentiel Les autres causes de rectites, notamment infectieuses ou inflammatoires, posent rarement des problèmes de diagnostic différentiel tant l’anamnèse est évocatrice du diagnostic de rectite radique chronique. En revanche, l’éventualité de la persistance ou de la récidive de la maladie néoplasique initiale doit rester à l’esprit en cas d’ulcération ou de sténose. Cette situation est d’autant plus embarrassante que les tissus radiques sont trompeurs par leur dureté, que les biopsies sont délicates en raison du risque de nécrose extensive et que l’aspect de tels tissus est d’interprétation difficile en imagerie endosonographie, tomodensitométrie, résonance magnétique. La tomographie par émission de positons peut alors s’avérer utile en permettant la distinction entre du tissu tumoral évolutif et du tissu cicatriciel post-radique. Par ailleurs, la recto-sigmoïdoscopie ou la coloscopie permet de rechercher une atteinte radique associée du côlon d’amont et/ou de l’iléon d’où l’importance d’avoir connaissance du volume irradié, et de s’assurer de l’absence d’autre cause de saignements [2-5]. L’arsenal thérapeutique » Le traitement médical LES TOPIQUES Les corticoïdes sont souvent recommandés en France où nous disposons de la bétaméthasone en solution Betnésol et de l’hydrocortisone en mousse Colofoam qui a du reste l’Autorisation de Mise sur le Marché AMM dans cette indication. Pourtant, leur mode d’action n’est pas établi et ils n’ont fait l’objet que de rares études ouvertes peu détaillées [2-4, 6]. Seule une étude prospective, contrôlée, randomisée, a démontré que l’utilisation de la mousse était préférable en raison d’une meilleure tolérance locale[7]. Le sucralfate Ulcar est un sel d’aluminium adhérant à la muqueuse qui pourrait agir en diminuant la production locale de prostaglandines. Il a fait l’objet d’au moins six études ouvertes, cumulant une cinquantaine de patients, le plus souvent à la dose de 2 g dans 20 ml d’eau administrés matin et soir[2-4, 6]. En outre, une étude prospective, contrôlée, randomisée, réalisée en double aveugle, a démontré que l’amélioration clinique, concernant notamment les saignements, était significativement plus prononcée chez des patients traités par des lavements de sucralfate associés à un placebo per os versus des patients traités par des lavements de prednisolone associés à de la sulfasalazine per os [8]. Cela étant dit, en France, le sucralfate n’a pas l’AMM dans les rectites radiques. Les dérivés salicylés ont été testés en raison de leur efficacité connue dans les rectites inflammatoires. Toutefois, la sulfasalazine et l’acide 5-amino-salicylique ont fait l’objet d’études ouvertes non convaincantes [2-4, 6]. En outre, ces molécules n’ont pas non plus l’AMM dans les rectites radiques. Les acides gras à chaînes courtes ont été testés en raison de leur effet trophique sur la muqueuse digestive. Les lavements étaient en général composés de 60 mmol d’acétate, 30 mmol de propionate et 40 mmol de butyrate. Deux études ouvertes ont été publiées cumulant 13 patients [2-4, 6]. De plus, une étude prospective, contrôlée, randomisée, réalisée en double aveugle, a montré un effet bénéfique significatif sur les saignements de l’administration de deux lavements quotidiens d’acides gras à chaînes courtes versus un placebo [9]. Mais, une autre étude prospective, contrôlée, randomisée, également réalisée en double aveugle, n’a pas mis en évidence de différence significative entre des lavements de butyrate et un placebo [10]. De surcroît, les acides gras à chaînes courtes sont compliqués à utiliser en pratique quotidienne nécessité d’une préparation magistrale et n’ont pas l’AMM dans les rectites radiques. LES MEDICAMENTS PAR VOIE ORALE Les données disponibles concernant l’efficacité des médicaments par voie orale sur les saignements des rectites radiques chroniques sont embryonnaires. Parmi les produits disponibles en France, la cholestyramine, des associations œstro-progestatives [2-4, 6] et la thalidomide [11] ont fait l’objet de cas cliniques isolés. Les vitamines E etC ont été testées en association, en raison de leur effet anti-oxydant, dans le cadre d’une étude ouverte rétrospective avec un effet significatif sur les saignements [2-4, 6]. La vitamineA a été testée, en raison de son effet pro-cicatrisant, dans une étude prospective, contrôlée, randomisée, réalisée en double aveugle, qui a démontré sa possible action, notamment sur les saignements, versus un placebo [12]. Enfin, une étude prospective, contrôlée, randomisée, a montré que la diminution des saignements était significativement plus importante chez des patients traités par un lavement quotidien de bétaméthasone en solution associé à de la mésalazine per os et à du métronidazole per os versus des patients traités par un lavement quotidien de bétaméthasone en solution associé à de la mésalazine per os seule[13]. » Le traitement endoscopique LA PHOTOCOAGULATION LASER Le laser ND YAG a été testé, pour la première fois, en 1982, dans une recto-sigmoïdite radique. Son efficacité dans les rectites radiques hémorragiques a ensuite été confirmée par plusieurs études ouvertes cumulant une centaine de patients. Des effets indésirables ont toutefois été rapportés douleurs abdominales, iléus temporaire, prostatite aiguë, ténesme, sténose rectale, ulcérations rectales creusantes, fistule recto-vaginale. Le laser argon a également été testé dans le cadre d’études ouvertes cumulant une vingtaine de patients. Il était considéré comme plus sûr que le laserND YAG en raison de son pouvoir de pénétration moins important[2-6, 14]. LA THERMOCOAGULATION ET L’ELECTROCOAGULATION La sonde chauffante et la sonde bipolaire BICAP ont été les premiers matériels utilisés [2-6]. L’électrocoagulation au plasma d’argon, plus récente, a connu un essor sans précédent depuis son apparition, il y a un peu plus de dix ans. Cette technique permet en effet une électrocoagulation monopolaire sans contact avec la muqueuse traitée par le biais d’un gaz inerte, incolore, non inflammable et non toxique. L’argon, sert de conducteur et est extériorisé à l’extrémité d’un cathéter flexible contenant une électrode de tungstène qui délivre un courant électrique à haute fréquence. Il assure ainsi l’interface entre l’électrode et les tissus, et l’énergie électrique qu’il leur transmet permet alors leur coagulation [15]. En pratique, l’électrocoagulation au plasma d’argon est réalisable sans anesthésie, mais cette dernière s’avère parfois préférable, notamment en cas de distension recto-colique douloureuse et/ou en cas de lésions proches de la jonction ano-rectale dont le traitement peut s’avérer désagréable. La puissance de tir est en général supérieure à 40 W afin de permettre un bon déclenchement du tir mais il vaut mieux ne pas dépasser 50 à 60 W afin de limiter le risque de complication. Le débit de gaz est le plus souvent réglé entre 0,6 et 2 l/mn mais il peut être augmenté au-delà si cela aide au déclenchement de l’arc vers des zones d’accès difficiles. Toutefois, il y a alors un risque de mauvaise tolérance en raison de la quantité importante de gaz insufflée. L’application peut se faire point par point en cas de télangiectasies localisées et peu nombreuses, ou par balayage en cas de télangiectasies nombreuses et/ou de rectite congestive diffuse. La coagulation ainsi obtenue est homogène en surface et, en principe, limitée en profondeur 2-3mm. Le rectum, mais aussi le sigmoïde, peuvent bénéficier de la technique. Plusieurs séances sont souvent nécessaires avec une corrélation entre le nombre de séances nécessaires et l’étendue des lésions à traiter. Cependant, un délai minimal de quelques semaines entre deux séances est préférable afin de laisser un temps de cicatrisation suffisant [15, 16]. La première publication concernant cette technique date de 1994. Depuis cette époque, de nombreuses études ouvertes cumulant au moins 300 patients ont rapporté des taux d’efficacité de plus de 80% sur les saignements après 1 à 3 séances en moyenne extrêmes de 1 à 8 Tableau I [2-4, 6, 17-23]. Cette efficacité a permis à la technique de rapidement occuper le devant de la scène et ce, sans aucune étude contrôlée par rapport aux autres techniques endoscopiques [24]. TABLEAU I PRINCIPALES ÉTUDES AYANT ÉVALUÉ LA COAGULATION AU PLASMA D’ARGON DANS LES RECTITES RADIQUES CHRONIQUES HÉMORRAGIQUES Premier auteur Année Nombre de patients Arrêt complet des saignements n % Arrêt partiel des saignements n % Total % Fantin AC 1999 7 7100 0 100 Silva RA 1999 28 – – 96 Tam W 2000 15 – – 100 Kaassis M 2000 16 744 956 100 Rolachon A 2000 12 – – 83 Tjandra JJ 2001 12 650 433 83 Smith S 2001 7 5 71 2 29 100 Taïeb S 2001 11 982 2 18 100 Villavicencio RT 2002 21 14 67 6 29 95 Venkatesh KS 2002 40 39 97,5 – 97,5 Ravizza D 2003 27 – – 82 Canard JM 2003 30 – – 87 Ben-SoussanE 2004 27 – – 92 Sebastian S 2004 25 21 84 4 16 100 Dees J 2006 48 – – 98 En principe, l’électrocoagulation au plasma d’argon expose à un risque moins important de complications que la photocoagulation laser en raison de sa moindre pénétration tissulaire. Cependant, quelques complications ont été décrites, notamment de la fièvre avec bactériémie, des troubles urinaires, des ulcérations muqueuses, des hémorragies par chute d’escarre, des sténoses rectales, des microrecties, des fistules recto-vaginales et quelques perforations coliques [2-4, 6, 17-23]. Cette dernière complication a été attribuée à une accumulation endoluminale de gaz coliques hydrogène et méthane dont l’explosion aurait été favorisée par une préparation insuffisante par des lavements de Normacol. De fait, il est actuellement recommandé de recourir à une préparation colique préalable parfaite par voie orale PEG ou Fleet Phospho-soda [21]. De surcroît, l’électrocoagulation au plasma d’argon peut s’avérer inefficace, notamment en cas de saignements abondants qui absorbent» et rendent inopérants le courant électrique. De même, certaines lésions radiques du bas rectum ainsi que les rectites congestives diffuses très étendues sont d’autres limites de la technique [17-20, 22, 23]. » La formaline La formaline est un mélange de formaldéhyde et d’eau distillée. La concentration habituellement préconisée est de 4%. L’utilisation récente de cette solution dans les rectites radiques hémorragiques a été inspirée par l’expérience des urologues qui en administraient pour traiter les cystites radiques hémorragiques. Elle agirait par un effet sclérosant sur les néovaisseaux hémorragiques. En pratique, la formaline est utilisée en irrigations ou en tamponnements. Un simple lavement évacuateur préalable est suffisant. La procédure est le plus souvent réalisée sous anesthésie loco-régionale ou générale. En cas d’irrigations, le temps de contact avec la muqueuse est à chaque fois de quelques secondes à quelques minutes avec un temps total de 5 à 30 minutes. Certains utilisent des sondes de Foley à ballonnet afin de protéger la muqueuse du sigmoïde et/ou du canal anal. En cas de tamponnements, on utilise des compresses imbibées, montées sur une pince et appliquées à travers un rectoscope ou des écarteurs. Le contact entre le tampon et la muqueuse rectale est maintenu jusqu’à arrêt du saignement avec des moyennes de 2 à 3 minutes par application. Quelle que soit la méthode, la plupart des auteurs préconisent ensuite un rinçage du rectum par du sérum physiologique. Une à trois séances s’avèrent suffisantes dans la plupart des cas. Depuis les irrigations de formaline administrées pour la première fois en 1986, des études ouvertes cumulant au moins 80 patients ont rapporté des taux d’efficacité de plus de 85% sur les saignements Tableau II [2-4, 6, 25-28]. Les tamponnements de formaline ont été proposés pour la première fois en 1993. Depuis cette époque, des études ouvertes cumulant au moins 300 patients ont rapporté des taux d’efficacité de plus de 70% sur les saignements Tableau III [2-4, 6,29-34]. TABLEAU II PRINCIPALES ÉTUDES AYANT ÉVALUÉ LES IRRIGATIONS DE FORMALINE DANS LES RECTITES RADIQUES CHRONIQUES HÉMORRAGIQUES Premier auteur Année Nombre de patients Arrêt complet des saignements n % Arrêt partiel des saignements n % Total % Saclarides TJ 1996 16 13 81 3 19 100 Counter SF 1999 11 11 100 0 100 Ouwendijk R 2002 8 8100 0 100 Luna-Pérez P 2002 20 18 90 0 90 Tsujinaka S 2005 4 4 100 0 100 Cullen SN 2006 20 17 85 0 85 TABLEAU III PRINCIPALES ÉTUDES AYANT ÉVALUÉ LES TAMPONNEMENTS DE FORMALINE DANS LES RECTITES RADIQUES CHRONIQUES HÉMORRAGIQUES Premier auteur Année Nombre de patients Arrêt complet des saignements n % Arrêt partiel des saignements n % Total % Biswal BM 1995 16 13 81 3 19 100 Mathai V 1995 29 22 76 517 93 Chapuis P 1996 14 10 71 1 7 79 Salvati EP 1996 10 10 100 0 0 100 Ismail MA 2002 20 17 85 0 0 85 Chautems RC 2003 13 12 92 0 0 92 Parikh S 2003 33 – – 88 de Parades V 2004 33 13 39 10 30 70 Tsujinaka S 2005 17 15 88 1 6 94 Vyas FL 2006 30 19 63 7 23 86 Haas EM 2006 100 93 63 0 93 Des complications ont été rapportées, du même type que celles décrites après l’électrocoagulation au plasma d’argon, à savoir de la fièvre, des ulcérations muqueuses ano-rectales douloureuses, des hémorragies par chute d’escarre, des sténoses rectales, des microrecties, des fistules recto-vaginales, mais aussi des colites caustiques aiguës et des troubles de la continence anale [2-4, 6, 26, 27, 30-32, 34]. L’efficacité du traitement par formaline a été comparée à celle de l’électrocoagulation au plasma d’argon dans le cadre de deux études prospectives, contrôlées et randomisées. Ces deux études, seulement disponibles sous forme de résumés, ont rapporté des résultats équivalents [35, 36]. Toutefois, ces deux techniques sont probablement complémentaires. En effet, l’électrocoagulation au plasma d’argon est plus performante en cas d’atteinte radique du haut et du moyen rectum, a fortiori s’il y a une atteinte sigmoïdienne associée, alors que le traitement par formaline s’avère particulièrement intéressant en cas d’atteinte du bas rectum, voire du canal anal sus-pectinéal, qui sont difficiles d’accès en endoscopie. De même, une rectite congestive diffuse peut relever du traitement par formaline qui, de surcroît, est possible en cas de saignements abondants [5]. » L’oxygénothérapie hyperbare L’oxygénothérapie hyperbare a été testée dans les rectites radiques en raison de ses succès dans des lésions radio-induites de la vessie ou de la mandibule. Son mode d’action n’est pas univoque mais elle semble surtout corriger l’hypoxie tissulaire. En pratique, les séances sont le plus souvent réalisées, en ambulatoire, de façon quotidienne, dans une chambre hyperbare. Elles durent de 45 à 120minutes. La compression varie de 2 à 2,5 atmosphères. Le nombre total de séances est variable car le délai de réponse au traitement est aléatoire et car il n’y a pas de consensus sur un nombre maximal de compressions au-delà duquel le traitement s’avérerait vain. La technique a été proposée pour la première fois en 1991. Depuis cette époque, des cas cliniques et des études ouvertes cumulant au moins une centaine de patients ont rapporté des taux d’efficacité de plus de 75% sur les saignements en 24 à 67 séances de moyenne extrêmes de 2 à 198 Tableau IV [2-6, 37-41]. Cependant, l’analyse de cette littérature est difficile en raison de l’hétérogénéité des publications et, si les bons résultats se confirment, les modalités d’utilisation de cette technique devront être mieux précisées. Outre les difficultés de sa mise en œuvre en pratique, des complications ont été rapportées, surtout à type d’otites barotraumatiques, de douleurs thoraciques ou de troubles visuels le plus souvent transitoires [2-6, 38-41]. De fait, un examen préalable des tympans est nécessaire et certaines contre-indications claustrophobie, troubles de la conduction cardiaque, épilepsie mal contrôlée, bronchopathie, pneumothorax, etc. doivent être respectées. L’oxygénothérapie hyperbare pourrait être surtout intéressante en cas d’ulcérations hémorragiques et/ou en cas d’atteinte recto-sigmoïdienne étendue ayant peu de chance d’être soulagée par les autres traitements. Elle pourrait également être utilisée en cas de cystite radique hémorragique concomitante. Le choix des armes Etablir des recommandations est difficile tant les essais randomisés sont à ce jour encore rares et tant l’hétérogénéité des études les rend difficiles à comparer entre elles [6]. L’abstention thérapeutique est justifiée en cas de rectite radique hémorragique minime avec saignements rares et intermittents, sans retentissement hématologique. C’est d’autant plus raisonnable que l’arrêt spontané des saignements est toujours possible. Dans les autres cas, le traitement médical doit être envisagé en première intention en raison de sa simplicité de mise en œuvre et de son innocuité. L’utilisation des topiques est alors logique les corticoïdes au mieux en mousse et qui ont l’AMM dans cette indication ou le sucralfate qui n’a pas l’AMM. Le traitement endoscopique est en général envisagé en deuxième intention en cas d’échec du traitement médical. Il est parfois indiqué d’emblée en cas de rectite sévère avec saignements abondants. Les techniques d’électrocoagulation ont supplanté la photocoagulation laser car elles semblent avoir un meilleur rapport efficacité/risque. L’électrocoagulation au plasma d’argon a été la mieux étudiée et est désormais la plus utilisée. Son utilisation est en effet pratique absence de contact de la sonde avec les tissus traités, meilleure visibilité en l’absence de fumée gênante, possibilité de traiter des lésions peu accessibles en traitement axial, son coût modeste et son risque de perforation faible. Une à trois séances sont en général suffisantes. Dans certains cas, un traitement par formaline peut être utile en complément, notamment au niveau du bas rectum, voire au niveau du canal anal sus-pectinéal, qui sont difficiles d’accès en endoscopie. Il peut même parfois être envisagé d’emblée en cas de rectite congestive diffuse, a fortiori si les saignements sont abondants. Il peut enfin s’avérer intéressant après un échec de l’électrocoagulation au plasma d’argon. En cas d’échec des thérapeutiques précédentes, tout est permis» pour éviter la chirurgie. On peut ainsi essayer certains médicaments par voie orale, notamment la vitamine A. On peut également envisager l’oxygénothérapie hyperbare, tout particulièrement en cas d’ulcérations hémorragiques et/ou d’atteinte recto-sigmoïdienne étendue, a fortiori en cas de cystite radique hémorragique associée. Conclusion Le traitement des rectites radiques chroniques hémorragiques s’est nettement amélioré ces dix dernières années. Malgré la rareté des essais randomisés, force est d’admettre que les lavements de corticoïdes ou de sucralfate ainsi que la photocoagulation au plasma d’argon et/ou un traitement par formaline permettent désormais de soulager la plupart des patients. Il persiste toutefois des situations délicates qui rappellent que la prévention des lésions radiques est capitale. L’effet radio-protecteur de certaines drogues administrées pendant la radiothérapie notamment le misoprostol, le sucralfate ou l’amifostine est à l’étude. En revanche, l’avènement de nouvelles techniques d’irradiation comme la radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle ou la radiothérapie en modulation d’intensité devraient déjà diminuer la prévalence des complications radiques chroniques [2, 4, 42]. RÉFÉRENCES 1. Bertet R. Petite histoire de la Médecine. L’Harmattan, 2005 71. 2. Hayne D, Vaizey CJ, Boulos PB. Anorectal injury following pelvic radiotherapy. Br J Surg 2001 88 1037-48. 3. Reis ED, Vine AJ, Heimann T. 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Hémorroïdestraitement au laser / traitement crise hemorroide interne Hémorroides symptomes locale, toutes les débris non d’une cicatrisation des tissus, et des cas d’échec de ce. Des hémorroïdes : des hémorroïdes, elles peuvent aggraver votre vie de noisette. Hemorroide de plus de saignements, des vaisseaux sanguins organisés en informer votre
Exposition Par Mathias Germain Saints guérisseurs, panseurs de secret, coupeurs de feu... Une exposition au Musée d'Histoire de la médecine et un livre rappellent que la médecine à travers les siècles a été une histoire de prières, de formules ou de savoirs-faire empiriques. DCOLLECTION RIBIERE/SIPA Publié le à 12h27 Saint Hubert glorieux, de trois choses nous défend, la nuit du serpent, des bêtes enragées toute la journée… » Cette complainte pouvait être récitée à la maison, ou à l’église en touchant la statue du Saint. Elle était censée susciter la protection du saint contre la rage, une maladie mortelle qui avant la découverte de Pasteur, suscitait une peur irrépressible dans les campagnes. La médecine n’a pas toujours été une affaire scientifique, fondée sur des essais cliniques et des expérimentations... rappelle Yvan Brohard, ethno-historien et chargé de mission à l’université de Paris Descartes. Les progrès médicaux ont été durant des siècles lents et laborieux, et les populations faisaient peu confiance aux médecins de papier ». Ils se tournaient alors vers les guérisseurs, les saints ou la Vierge ». Contre la peste, la rage, ou les douleurs du quotidien, le recours au ciel était souvent l’ultime moyen pour obtenir soulagement et guérison. C’est ce que nous rappelle une exposition qui se tient au musée d’Histoire de la médecine de l’université Paris Descartes jusqu’à la fin du mois de mai. Une exposition qui fait écho à la publication d’une Histoire des médecines populaires, » parue aux éditions de La Martinière. Au milieu de bustes polychromes ou de bras contenant les reliques de saints guérisseurs, de châsses en pierre taillée, l’exposition permet une plongée dans les croyances et les petits miracles de la médecine populaire. Saint Blaise était souvent prié contre la toux et la coqueluche, explique Yvan Brohard. Des images pieuses le représentent touchant le cou d’un petit enfant qui s’étouffe et qu’il délivre d’une arête de poisson qui l’étouffait, un miracle très célèbre au Moyen Age ». Et dans certaines paroisses, des cordons de Saint Blaise », des fils rouges trempés dans un vase d’argent rempli de vin qu’on prétendait avoir appartenu au Saint, étaient distribués à la population, portés autour du cou pour se préserver des maux de gorge. Comment le saint guérisseur était-il choisi ? Il existait des saints généralistes », aptes à soigner un peu tous les maux comme Saint Fursy, ou les inséparables Saint Côme et Saint Damien, saints patrons des médecins et des chirurgiens... La Vierge Marie, recours suprême et universel. Mais dans la plupart des cas, le Saint était choisi en fonction d’un épisode de sa vie. Les lépreux ont ainsi pour Saint patron, Lazare, qui était mort de la lèpre. Ecoutez Yvan Brohard, historien Ce qui est encore plus curieux, c’est que par exemple un saint pouvait être choisi par asonnance, par exemple Saint Cloud contre les clous, les furoncles… »Le recours aux saints guérisseurs n’était pas le seul moyen pour tenter de se soigner. La population se tournait vers les personnes qui avaient un don particulier » ou une formule qui avait la vertu de guérir. Dans le Berry et le Bourbonnais, on appelait ces hommes ou ces femmes des panseurs de secret », ce qui traduit assez justement leur intervention dont le champ était large dartre, zona, entorse, maux de tête, verrues, fièvres, brûlures… énumère Jean-François Leblond, historien, co-auteur de Une histoire des médecines populaires ». Ecoutez Jean-François Leblond, historien Pour soigner une piqûre d’insecte, dans le Haut Vallespir Pyrénées orientales on vous mouillait la main piquée, la frottait dans la terre, on prononçait il vaut mieux la terre que le venin ». L’Histoire retient aussi les "coupeurs de feu"... Leur pouvoir consiste à stopper les brûlures. Ils barrent le mal et son extension en même temps qu'ils arrêtent la douleur, précise Jean-François Leblond. Les techniques étaient apparemment variables selon les époques et les régions. Ainsi, en Picardie, le toucheur apposait ses mains en croix sur la partie brûlée. Dans la Manche, il s'agissait de femmes qui faisaient des prières et des gestes, mais sans toucher la partie malade ».D’autres personnes prétendaient avoir une technique, un savoir-faire. Certains composaient des recettes étonnantes, comme le baume Tranquille, » créé par un capucin à l’époque de Louis XIV. Fabriqué à partir d’une vingtaine de plantes infusées dans de l’huile d’olive, il était supposé soigner les rhumatismes, le mal d’oreille et les hémorroïdes. Un remède infaillible » selon Madame de Sévigné… D’autres se spécialisaient comme arracheurs de dents, ou comme herniers, avec des méthodes très empiriques voire scandaleuses. Les herniers étaient spécialisés dans le traitement des hernies de l’aine, précise Jean-François Leblond. Et dans certains cas, certains n’hésitaient pas à émasculer leur patient au prétexte que cela leur simplifiait la tâche ». Ecoutez Jean-François Leblond Avec les herniers, dans certaines régions, ce sont des dizaines de patients qui se retrouvent émasculés. » Dans cette histoire des médecines populaires, il est aussi question de charlatans de tout poil, comme les vendeurs d'orviétan, et les sorciers... Autant d’anecdotes et de drames qui rappellent un des fondements du principe d’Hippocrate D’abord ne pas nuire. »
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Cesite est donc un moyen de s'informer et se documenter sur les hémorroides depuis sont ordinateur et en toute discrétion. Vous y apprendrez comment se forment les hémorroides, comment les éviter, et surtout comment soigner les hémorroïdes. Il existe en effet une multitude de traitements contre les hémorroides qui sont assez efficaces.
Ligatures d’hémorroïdes sous Doppler Télécharger la fiche Le but de cette notice est de vous permettre d’avoir les informations concernant votre intervention. Votre cas personnel peut ne pas y être parfaitement représenté. N’hésitez pas à interroger votre praticien pour toute information complémentaire. Ces informations complètent et ne se substituent pas à l’information spécifique qui vous à été délivrée par celui-ci. Cette fiche n’est pas exhaustive en ce qui concerne les risques exceptionnels. Les hémorroïdes internes sont des structures vasculaires pouvant être responsables de saignements, de douleur ou de prolapsus extériorisation des hémorroïdes à l’extérieur de l’anus. Quel est le but de cette intervention ? Ce traitement mécanique de la maladie hémorroïdaire est connu et pratiqué depuis de nombreuses années sur un nombre important de patients. L’indication de la ligature des artères hémorroïdaires sous Doppler est le prolapsus hémorroïdaire c’est à dire des hémorroïdes internes qui s’extériorisent à la selle, mais qui se réintègrent soit spontanément soit manuellement. Dans cette situation les études montrent jusqu’à 92% d’efficacité à 1 an 73% à 5 ans. En quoi consiste cette intervention ? Elle consiste à repérer à l’aide d’une sonde Doppler les artères hémorroïdaires et à les lier dans le but de réduire l’apport sanguin dans les hémorroïdes. Ce n’est donc pas une ablation des hémorroïdes. Son efficacité peut être retardée avec un résultat consolidé 1 à 2 mois après le geste. Le praticien associe en général à ce geste une réduction de l’extériorisation de l’hémorroïde en réalisant des sutures supplémentaires appelées mucopexie sorte de lifting de la muqueuse. Comment se déroulent les suites habituelles de cette intervention ? Cette intervention est réalisée le plus souvent en ambulatoire sous anesthésie générale ou locorégionale. Il n’y a pas de soins postopératoires. L’arrêt de travail n’est pas toujours nécessaire sauf en cas de douleurs importantes rares ou de métier imposant une activité physique lourde. À quelles complications expose cette intervention à court terme ? Elles sont rares il s’agit de saignements immédiats ou retardés, de rétention urinaire passagère difficultés à uriner pour laquelle le traitement médical suffit le plus souvent mais qui peut nécessiter le recours à un sondage temporaire. L’infection est exceptionnelle. Des douleurs anales peuvent survenir et disparaitre avec un traitement adapté. Des faux besoins envie d’aller à la selle alors que le rectum est vide sont traités médicalement. Une crise de thrombose hémorroïdaire peut se produire secondairement. Dans ce cas un traitement médical adapté peut être nécessaire. À quelles complications expose cette intervention à long terme ? Il n’est pas décrit de complication à long terme mais peu d’études sont disponibles. La ligature des artères hémorroïdaires sous Doppler n’empêche pas une éventuelle chirurgie de la maladie hémorroïdaire si elle devait s’avérer nécessaire plus tard. Au delà de 5 ans il n’existe pas de donnée sur le taux de récidive de la maladie.
Lachirurgie , ou la coagulation au laser, utilise une impulsion électrique , appliqués directement sur les hémorroïdes , pour déclencher une réaction chimique dans la veine affectée . Cela s’arrête approvisionnement en sang à la veine , et une fois que cela arrive, les hémorroïdes se rétrécit et disparaît .
De quoi ai-je besoin pour une consultation en radiologie interventionnelle ? ​ Vous devez avoir eu la confirmation du diagnostic d’hémorroïdes internes en cause dans vos symptômes invalidants. Vous devez avoir consulté un gastro entérologue de votre choix, spécialiste en proctologie. Egalement, il vous faut réaliser un Echo-Doppler artériel de l'artère radiale gauche, pour valider la voie d'abord radiale, en vue d'une embolisation. ​ ​ Où puis-je recueillir le témoignage de patients déjà embolisés ? ​ Par respect du code de déontologie médicale français, bien que nombre de nos patients déjà traités se soient proposés, nous ne pouvons en faire part sur ce support ou encore sur nos profils de réseaux sociaux. ​ En France, un médecin ne peut diffuser aucune information s’apparentant à de la publicité, et les témoignages de patients manifestant leur satisfaction sont assimilés comme tels. Vous pouvez demander conseil sur vos recherches à votre radiologue interventionnel lors de la consultation, celui-ci saura vous aider. Le bouche à oreille est également un moyen efficace de recueil. ​ ​ ​ Comment se déroule ma prise en charge ambulatoire Hospitalisation de jour ? ​ Bien, toujours. La réalisation d’une hospitalisation ambulatoire hospitalisation de jour ne dépasse pas 6h de suite le patient se rend dans l’établissement de santé de santé tôt le matin en service d’hospitalisation de jour pour une brève préparation à l’intervention identification, modalités administratives, perfusion…, bénéficie de l’intervention dans la matinée ou avant 14h, puis reste en chambre d’hospitalisation quelques heures en surveillance suite à l’embolisation entre 1h30 et 3h selon la voie d’abord, avant de rentrer à domicile dans l’après-midi, avec une ordonnance dédiée de médicaments nécessaires à une convalescence confortable, ainsi que tous les autres papiers pour le suivi. La voie radiale permet un retour à domicilie plus rapide. Le patient et l’opérateur restent en contact rapproché les jours suivants, pour assurer la continuité d’une prise en charge de qualité. ​ Les suites sont simples et indolores. ​ ​ ​ Quelles sont les suites après une embolisation d’hémorroïdes ? ​ Elles sont simples et indolores. La reprise d’une activité est rapide, et dépend principalement de la cicatrisation du point de ponction. ​ ​ ​ Quand puis-je reprendre une activité professionnelle ? ​ Il faut compter une convalescence d’environ 3 à 5 jours. Il faut rester prudent avec le point de ponction lors des premiers jours, notamment éviter les flexions du membre ponctionné. ​ ​ ​ Cette intervention est-elle remboursée par la sécurité sociale ? ​ Oui, elle fait partie des groupes d’interventions appelées embolisation supra sélective d’une artère digestive ». ​ ​ ​ Je suis sous anticoagulants dois-je les arrêter ? ​ En en cas de nécessité, les anticoagulants Antivitamine K peuvent être maintenus en cas d'abord radial. Pour limiter tout risque hémorragique, il est préférable de moduler l’anticoagulation relai héparine et baisse modérée de l’anticoagulation, selon les recommandations habituelles. Cela est souvent organisé en ville par votre médecin traitant quelques jours avant l’intervention. ​ Les antiagrégants plaquettaires Kardegic 75 ou 150 mg n’ont pas besoin d’être arrêtés. Le Plavix 75 mg peut ne pas être arrêté en cas de nécessité absolue, mais il est préférable de l’arrêter 5 jours avant quand cela est possible. La voie radiale diminue le risque d’hématome au point de ponction. ​ ​ ​ L’embolisation des hémorroïdes présente-t-elle des complications ? ​ Il n’y a jamais de complication rectale, les coils sont des agents d’embolisation peu aggresifs. Les complications liées au point de ponction hémorragie ou hématome simple sont très rares. La voie radiale diminue le risque d’hématome au point de ponction. . 169 130 319 122 398 84 74 313

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